PEINTURE Nouvelle aube
Les premières lueurs du jour caressent la roche et laissent dans l’obscurité ce qui est inutile.
Tanizaki Junijiro a écrit dans « L’éloge de l’ombre » :
« Car une laque décorée à la poudre d’or n’est pas faite pour être embrassée d’un seul coup d’œil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse, qui, par instant, en révèle l’un ou l’autre détail, de sorte que la majeure partie du décor, somptueux, constamment caché dans l’ombre, il suscite des résonnances inexprimables »